Une année finie, une autre commence !

Les vacances sont finies, après un été de dur labeur, mais aussi de profits avant le grand départ pour le Cap Vert. Et oui, j'ai été accepté avec le MAEE (Ministères des affaires étrangères) pour faire mon stage de Master 2 de FLE à l'université de Praia. Oui, je ne l'ai pas dit non plus, mais voila, j'ai bien été acceptée en Master 2, mention très bien en prime !

Bref, les préparatifs de départ avancent, j'ai le visa, j'ai les contacts sur place, j'ai l'appart en coloc, mais toujours pas le billet d'avion...j'attends...!
Je commence à réfléchir à quoi mettre dans ma valise : maillot de bain comme base je trouve ça pas mal. Mais plus sérieusement, je dois aussi penser à quoi apporter comme livres en didactique, en manuels car j'ai un mémoire, un gros mémoire à rédiger cette année, sur ma première véritable année d'enseignement et puis des cours, des vrais cours à donner. Quoi d'autre ! Faire des petits cadeaux pour les personnes sur place qui sauront m'accueillir, futurs amis ou personnes à qui je serais redevable !

Mes sensations du moment : je commence à peine à réaliser que je m'en vais à la fin du mois ! En fait, je ne stresse pas trop encore, je crois que je préfère attendre le dernier moment ! Je pense que d'ici ce week end la pression sera montée d'un cran si je n'ai toujours pas le billet d'avion !

°°° Fleur de coton °°°

En fait, je ne sais trop quoi dire si ce n'est que "fleur de coton" m'inspire... fleur de coton...fleur de coton...fleur de coton... 

En quoi ? je ne sais pas vraiment. Mais le fait même de le prononcer me laisse à rêver de douceur et de gaité.... fleur de coton...fleur de coton...fleur de coton... 

Comment je l'ai rencontré ? une dame qui parlait d'une crème à la fleur de coton ! Et là me vînt comme une envie folle de me laisser tomber sur un nuage de coton, tomber dans ces bras légers qui me ferait virevolter dans les airs dorés et colorés d'un vent ensoleillé !!!

Il est des mots, comme ça, qui parfois dégagent ce qu'ils veulent bien nous dire ou nous laisser penser. 

Celui-ci me dit : respire ta liberté, ta vie ! ta jolie vie... car tant qu'à vivre, être heureux de la vie qu'on mène et la trouver à son gout. Une vie qui soit le reflet de moi-même, le reflet de ce que je suis pour ce que je suis... une fleur de coton peut-être ?

°°°

A voir ! Quel est le plus fou des deux !?

Qué difícil es hablar el español !!!

Femme de l'être !

La liberté

" Être seul sans solitude. Devenir à la fois l'île et le bateau qui rêve d''île. Tenir l'espace sans bouger, arrêter le temps sans cesser d'avancer. Heureux, désespéré, heureux, brûler, geler. Garder l'enfance. Lire "



Philippe et Martine Delerm, Fragiles




 Image : Nicoletta Ceccoli

Alice au pays des merveilles !

" Mais alors, dit Alice, si le monde n'a absolument aucun sens qui nous empêche d'en inventer un ? "

Alors créons un monde nouveau ! Un monde où nous serions curieux de tout et non plus blasés, où on se rencontrerait sans avoir peur de l'autre, où on partagerait des repas, où la télé et les médias auraient disparut au profit de notre bien être auditif et visuel, et où pour compenser cela, on pourrait se déplacer dans le monde entier pour connaître, découvrir, où l'utopie n'aurait plus de sens car le monde nous laisserait le temps de rêver, où on pourrait s'exprimer sans penser que bagarre s'en suivrait, où on aurait conscience de la notion d'hospitalité, où on serait libre de faire ses propres choix, où on se sentirait libre et pourrait respirer, respirer pour ne plus étouffer, un air paisible, pour ne plus s'écarter des autres et du monde, mais pour être heureux... !
Il y aurait tant d'autres choses à dire, mais cela vous laisse déjà de quoi penser .. enfin, je crois !?

La princesse transformée en steak frites

" Et si vous rencontriez, comme le prince du spectacle, une princesse très belle mais très endormie qui se transforme sous vos baisers en assiette de frites ? "




Voilà une pièce de théâtre qui s'annonce très originale, sous forme de 4 petits contes.



Je vous invite à y aller, j'aime beaucoup le metteur en scène qui innove et que j'ai déjà vu à l’œuvre dans La Ronde de Schnitzler : pièce grandement humoristique !

Je vous met le lien vers la présentation : N'oubliez pas le titre, La princesse transformée en steak frites ! 

Floconneux

Frileux petits flocons,
Ici et pourtant de passage,
Caressez notre visage,

Rester un peu,
Qu'on se connaisse mieux...
Doux petits flocons.

Le français est un poème qui voyage

"Le français est une langue voyageuse. L'histoire, douloureuse parfois, les explorateurs rêveurs et les écrivains lui ont donné les couleurs des quatre coins du monde. Et les poètes nous disent que notre belle langue n'a pas fini de nous étonner, parce qu'en regardant par la fenêtre du monde, elle va encore changer...  70 poèmes du Québec à l'Afrique, du Maghreb à l'Asie, pour parler le français d'ici et d'ailleurs."

  

En ce moment, il neige... alors voici un aperçu en contexte ! 

Neige *

La neige nous met en rêve sur de vastes pleines, sans traces ni couleur

Veille mon coeur la neige nous met en selle sur des coursiers d'écume

Sonne l'enfance couronnée, la neige nous sacre en haute mer, plein songe, toutes voiles dehors

La neige nous met en magie, blancheur étale, plumes gonflées où perce l’œil rouge de cet oiseau

Mon coeur ; trait de feu sous des palmes de gel file le sang qui s'émerveille.

Anne Herbert (Québec)

Fragiles, Le voyage

Le voyage

" Partout on s'emmène soi-même. Alors partir sans vouloir un ailleurs. Partir pour se trouver. Dans le silence, dans l'espace. Juste au-dessus du temps, juste au-delà des peines. Partir sans oublier. Pour regarder de plus haut, faire semblant de se laisser aller au vent. Pour inventer le sens du fil qui nous attache. " 
 

Le voyage, Fragiles, Philippe et Martine Delerm